L’histoire de la colonisation de l’Algérie se résume clairement sur le fameux épisode des soldats Harkis. Il s’agit des citoyens algériens qui avaient intégré des formations paramilitaires connues sous le nom de Harka. Cela nous amène à nous poser la question de savoir quels sont les types de harkas qui ont alimenté la vie quotidienne des algériens durant la période coloniale.
Harkis de Paris
Le terme « Harkis de Paris » date de la guerre d’Algérie. Il s’agi alors d’une force de police auxiliaire composée des algériens qui apprenaient à se servir des armes. La durée de leur formation n’excédait pas 6 mois. De plus, les harkis apprennent à utiliser le magnétophone.
Karkas traditionnnelles
Quand on parlait des Harkas classiques, on faisait directement allusion aux cent combattants qui avaient directement rejoint l’armée française. Il s’agit manifestement des petites sections rattachées à l’armée française. Pour dire vrai, elles étaient au service des unités régulières de l’armée. Le constat qui se dégage est que tous les Harkis ne disposent pas des armes. Ils occupent très souvent des emplois civils. L’on peut citer entre autres des menuisiers, des cuisiniers, des maçons et des charpentiers. Certains sont chargés de maintenir l’ordre et de garantir l’ordre dans les camps militaires.
Ralliés
Les ralliés constituent un groupe de harkis soit 3000 personnes capturées par l’armée française. Ces derniers ne sont pas libres. Ils avaient la très mauvaise réputation d’être agressifs et provocateurs. Il fallait de ce fait leur faire pression par l’entremise des officiers français. Et s’il y a un groupe des ralliés qui est de plus en plus connu, c’est le commando Georges.
Harkettes de Catinat
La ville de Catinat a été le théâtre de la création d’un harka féminine en 1959. Les femmes apprenaient à exécuter plusieurs tâches dans cette ville. L’on peut dénombrer entre autres la pose des tuiles, le bétonnage ou encore l’installation des lignes électriques. Les harkettes de Catinat sont d’ailleurs les femmes armées dont la tâche consistait à protéger les récoltes lors des différents convois.
Commandos de chasse
En effet, les commandos de chasse représentent près de 5% du nombre total des harkis. C’est à partir de 1959 que ceux-ci ont commencé à rejoindre les commandos de chasse. En tant qu’élite de combat, l’Algérie seule comptait en moyenne 140 commandos. Les harkis faisant partie de ces troupes s’occupaient alors des interrogatoires sur des thèmes précis tels que la torture. C’est ce à quoi s’attelait leur mission au quotidien. Autrement dit, 60000 harkis étaient répartis dans les commandos de chasse présents en Algérie.
Beni-Boudanes
Ce sont des Algériens qui ont pu échapper au contrôle des français lors de la colonisation, mais ceux-ci ont librement choisi de rejoindre les Harkis.