Quelques solutions Pour la question « harkis »
La reconnaissance des Harkis reste et demeure un point à ne pas négliger pour les autorités françaises. Nul ne peut nier l’apport indéniable des anciens supplétifs lors de période coloniale en Algérie. La France a longtemps fermé les oreilles aux jérémiades des supplétifs musulmans. Heureusement que l’histoire finit par trancher. Et voilà que des initiatives mémorielles sont annoncées à l’endroit des harka. Du coup, un geste financier sera fait afin de leur rendre un vibrant hommage. Il s’agit clairement d’un geste de solidarité pour les familles de tous ceux qui ont combattu au côté de l’ancienne puissance coloniale en Algérie. Les autorités françaises reconnaissent que les Harkis ont été maltraités à leur arrivée. De même, leurs conditions de vie ont été extrêmement difficiles sur le sol de l’Hexagone.
Un geste financier pour les harkis
De ce fait, une enveloppe de 40 millions d’euros sera débloquée pour une période de 4 ans. Cet argent est destiné à la progéniture des soldats harka qui vivent dans une indigence totale. Près de 10 000 personnes sont concernées par cette aide financière.
Aussi, les Harkis de première génération ne sont pas oubliés par ce geste financier. Ils bénéficieront d’une augmentation de 400 euros à leur allocation de reconnaissance. De plus, les veuves des anciens supplétifs de l’armée française devront également bénéficier de l’exonération de leur allocation viagère.
Autre manière de reconnaissance des harkis
Toutefois, le gouvernement français s’engage à signer d’autres résolutions mémorielles en matière de reconnaissance du travail acharné des soldats harkis. Et c’est à juste titre que l’on note déjà des actions remarquables des plus hautes autorités de la république à l’égard de ces anciens combattants. Du moins, les représentants de ces derniers ont été promus à l’ordre de la Légion d’honneur.
Les harkis en veulent plus de la part de la France
Par ailleurs, il existe un Comité National de Liaison des Harkis (CNLH) qui ne cesse de mettre la pression sur les autorités nationales. Il est prêt à traîner la France devant les tribunaux internationaux. Il dénonce les mauvais traitements infligés dans les cités urbaines et les hameaux de forestage. Les défenseurs des droits des anciens supplétifs estiment que l’intégration de ces anciens combattants et de leurs enfants n’est pas toujours prise en France.
En dernière analyse, le dossier des Harkis est sur la table du gouvernement français si l’on s’en tient à ce geste financier.